Ces artistes qui ne peuvent pas se passer de café
Honoré de Balzac : le plus mordu de café
Honoré de Balzac est reconnu comme l’un des plus grands écrivains français de tous les temps. Mais sa réussite n’est pas non plus liée au hasard : la création de ses plus grandes œuvres d’art a été intimement liée à une consommation de café astronomique.
Balzac se levait en effet à 1h du matin pour commencer son rituel d’écriture jusqu’à 8h. Après s’être octroyé une heure et demie de sieste, l’écrivain repartait pour plus de 6h de travail acharné. Pendant ce temps bien évidemment, les tasses défilaient sur son bureau pour lui procurer plus d’énergie, mais aussi un flot d’idées continu, utile à son art.
On estime que Balzac buvait jusqu’à 50 tasses de café par jour. Passionné invétéré ou non, nous vous conseillons tout de même de garder un œil sur votre consommation. Ici, la qualité vaut mieux que la quantité.
Astuce Segafredo : Si vous souhaitez diminuer votre dose de café journalière, buvez plus d’eau et ajoutez-y un peu de citron pour maintenir votre niveau d’énergie tout au long de la journée.
Ludwig Van Beethoven : un rituel de café bien particulier
Beethoven était également un grand consommateur de café, et son rituel était très pointilleux. Il mettait en effet un point d’honneur à compter chaque grain à déposer dans sa tasse : celle-ci devait en contenir 60, pas un de plus, pas un de moins. Le musicien appréciait aussi le préparer méticuleusement, en commençant par verser une montagne de sucre blanc dans sa tasse. Seulement à partir de ce moment-là, il versait un café noir et très amer sur le dessus et buvait sa boisson d’une traite.
Conseil Segafredo : Pour ne garder que les effets positifs du café, vous pouvez supprimer ou diminuer le sucre dans votre boisson. Cela permettra également de mieux savourer les arômes de la boisson.
Voltaire : un concurrent sérieux aux 50 tasses de Balzac
Voltaire, écrivain satirique et philosophe du XVIIIème siècle, aimait lui aussi profiter des bienfaits d’une boisson caféinée pendant ses dures journées de labeur. Persuadé de ses vertus, il le consommait pour stimuler sa créativité et son intellect. Son ouvrage « De l’usage du café » en 1732 alla même jusqu’à décrire cette boisson comme un moyen de « dessécher les cerveaux ». Le philosophe aimait parler de sa méthode miracle dans de nombreuses correspondances avec d’autres écrivains. Gardez néanmoins en tête le célèbre adage “ne pas abuser des bonnes choses”. Nous allons sûrement vous décevoir, mais boire 50 tasses de café par jour ne vous promettra pas d’être auteur d’un best-seller à coup sûr.
Johann Sebastian Bach : du café aux partitions de musique
Bach était sans doute l’un des artistes les plus passionnés par le café, jusqu’à en écrire une cantate. Ce poème lyrique, destiné à être mis en musique et chanté, a justement été écrit dans un coffee shop de Leipzig en 1732 pour traiter du sujet de manière plus humoristique. Ici, une jeune femme tentait de convaincre son père de ne pas s’opposer à sa passion pour le café.
Benjamin Franklin : de la nécessité d’avoir du café sur soi
L’homme politique américain Benjamin Franklin aimait travailler et passer le plus clair de son temps dans les cafés londoniens, où il tenait des réunions politiques et philosophiques pendant des heures. Il appréciait également réaliser des parties d’échecs en solitaire, et se laisser rêvasser en écoutant les conversations des personnes présentes sur le lieu. Pour le moment, rien de très anormal. Mais la passion de Benjamin Franklin pour le café est allée beaucoup plus loin que cela. En étudiant le temps passé à flâner dans ses coffee-shop préférés, l’américain a décidé d’en faire son adresse officielle. Il demandait donc à sa sœur de lui envoyer ses courriers directement à ses endroits de prédilection : une initiative pour le moins ambitieuse, que l’on ne vous conseillera pas de tenter dans vos coffee-shop fétiches. Comble de l’ironie, Benjamin Franklin allait même jusqu’à considérer qu’il fallait toujours garder ses grains de café sur soi, à bord d’un navire, dans le cas où le capitaine abandonnerait le bateau : à chacun ses priorités pour survivre en pleine mer donc.
David Lynch : un passionné invétéré
Finissons ici par parler du cas actuel et très particulier de David Lynch. Passionné par le café, le réalisateur peut en boire jusqu’à 20 tasses par jour. Entre deux méditations transcendantes, il porte à ce moment presque mystique une importance vitale pour lequel il est prêt à dépenser beaucoup d’argent. Entre découvertes de nouveaux arômes et préparation artistique, il retrouve dans cette boisson caféinée un « très bon ami » et un « art de vivre » à part entière. Sous l’impulsion de son entourage, David Lynch est même allé jusqu’à créer sa propre marque de café. Espérons que ce péché mignon ne l’amène pas sur les mêmes chemins que ses prédécesseurs…
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